Trois moments de la réflexion d'Henri Poincaré sur la relativité.
Savant universaliste comme Gauss, dont il est considéré comme l’égal pour les mathématiques, Henri Poincaré (1854-1912) a promu l’importance de l’idée de relativité en physique dès 1889 à propos de l’optique de Fresnel. Il y associe en 1900 le « temps local » de Lorentz, puis en 1905 les notions modernes de « groupe de symétrie » et d’« invariant » qu’il applique à l’électromagnétisme, la dynamique et la gravitation.
Cet ouvrage introduit et commente en détail l’article méconnu de 1900 de Poincaré en hommage à Lorentz, puis sa communication de 1905 à l’Académie des sciences et ses dernières réflexions en 1912 sur la signification physique du principe de relativité. Il offre pour la première fois au lecteur un résumé complet et fidèle du difficile Mémoire de Palerme de 1905 où sont développés les aspects mathématiques. Une introduction générale permet de mieux saisir la personnalité singulière de Poincaré et la place qu’occupe aujourd’hui la relativité en physique.