Une nouvelle relation enseignant-enseigné s’instaure par la prise en compte de la personnalité et des capacités de chacun.
“Raconte-moi ta recherche, décris tes essais, les bonnes et les mauvaises pistes que tu as suivies. Toute mon attention portera sur la qualité de ta recherche, ta persévérance et j’attacherai plus d’importance à la précision de ton récit qu’au résultat trouvé.”
Il y a trente ans de telles injonctions pour un devoir de mathématiques étaient plus que surprenantes, presque révolutionnaires et pourtant !!! Arlette Chevalier a osé et mis ses élèves dans cette situation ; elle a ainsi inventé cette pratique pédagogique appelée : narrations de recherche.
Voici ce qu’en pense une élève. Ces écrits permettent aux enseignants de faire entrer les élèves dans de véritables activités de recherche, où une valorisation de la phase heuristique est primordiale.
Une nouvelle relation enseignant-enseigné s’instaure par la prise en compte de la personnalité et des capacités de chacun.
Une première brochure, IREM de Montpellier, Narration de Recherche, est écrite en 1992, puis cette nouvelle pratique est reprise, étudiée, mise en œuvre, formalisée par le Groupe de Géométrie, qui publie en 2002 IREM de Montpellier et APMEP, Les narrations de recherche de l’école primaire au lycée. Sa lecture est indispensable à tout enseignant qui désire instaurer cette pratique dans sa classe.
Les narrations de recherche ont contribué aux réflexions menées autour de la résolution de problème et des démarches d’investigation. Elles ont participé à l’évolution et aux modifications du regard des enseignants et des élèves sur les Mathématiques, c’est ainsi qu’elles ont toute leur place dans les programmes actuels. On ne pourrait qu’inciter les enseignants à engager leurs élèves à écrire des narrations de recherche.