Stéréotypes de sexe et mathématiques, tel est le titre du numéro spécial 104 de la revue Repères-IREM.
Il pose la question de l’égalité en mathématiques des filles et des garçons, avec notamment un article d’Anne Boyé, de l’IREM des Pays de la Loire, qui propose l’histoire des mathématiques et de leur enseignement pour combattre les stéréotypes de sexe.
Les stéréotypes de sexe touchent particulièrement l’accès des femmes aux sciences et aux mathématiques. La mixité à l’école ne suffit pas à réaliser l’égalité des sexes à l’école. « Filles et maths : une équation lumineuse », c’est d’abord le titre de journées organisées depuis 2009, par les associations Animath et femmes et mathématiques. Ces journées sont destinées exclusivement aux filles, des classes de Troisième aux classes préparatoires ou licences scientifiques. Mais c’est aussi le titre d’un article de la revue Repères-IREM, écrit par Annick Boisseau et Véronique Slovacek-Chauveau, de femmes et mathématiques.
Cette association est présentée dès mars 1993, dans le numéro 70 de l’Ouvert, journal de l’A.P.M.E.P. d’Alsace et de l’IREM de Strasbourg. Dans ce même numéro 70, on peut lire également un article de Françoise Marchal, Les filles, les sciences et les techniques : fatalité ou éducation.
Dans son article paru également dans Repères-IREM, L’enseignement des mathématiques aux jeunes filles et les stéréotypes de genre (1880-1960), EvelyneBarbin (IREM des Pays de la Loire) retrace cette partie de l’histoire de l’enseignement des mathématiques, depuis la loi Camille Sée (1880), qui ouvre l’enseignement du secondaire aux jeunes filles à l’unification des agrégations des filles et des garçons en 1960. Elle montre combien ces stéréotypes sont ancrés dans la société.